
Gulzar
गुलज़ार – گلزار
(1934-)
Sur l’auteur
Sur l’œuvre
Gulzar est né en 1934 à Deena, dans la région de Jhelum (alors district de l’Inde Britannique, désormais intégré au Pakistan), 11 ans avant la Partition de l’Inde.
Ses origines le conduisent à pratiquer une langue très souple, adaptée à son propos poétique (scansion, couleur…), issue du hindustānī1.
Avec la montée des tensions politico-religieuses au xxe siècle, le hindī fait l’objet en Inde d’une politique de sanskritisation artificielle, avec le remplacement, chaque fois que possible, d’un mot persan par son équivalent sanskrit. L’exercice est périlleux, car la notation phonétique pose des questions d’orthographe, certains sons ourdous étant absents du hindī. Parallèlement, l’urdū fait l’objet au Pakistan d’une « re-persanisation » de la langue et une élimination des termes sanskrits.
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1 | Par commodité de langage, on appelle le hindustānī le tronc commun du hindī et de l’urdū. Rappelons que l’urdū s’écrit en alphabet arabo-persan (naskh ou nasta‘līq) et le hindī en devanāgarī. |
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